Thursday 6 November 2014

Mon retour sur cette expérience Matissienne !

Si la technique ne m'a pas paru nouvelle ni extrêmement innovante, cet atelier m'a néanmoins permis de prendre confiance en moi, et de voir que je n'étais pas plus mauvais que les autres en peinture.


Cet atelier, d'un point de vue informel, m'a également permis de découvrir le fonctionnement d'un groupe : en effet, un groupe se compose toujours d'un leader, de suiveurs, d'exécutants, de muets ou de sages. Cette expérience a donc eu un intérêt indéniable non escompté sur l'apprentissage de la communication inter-personnelle et de la communication non verbale.

Épilogue : Cette fresque, acclamée par toute l'école, est désormais affichée dans le hall central de la région de Murcie. Aux dernières nouvelles, elle était estimée à plus de 20.000€. Je pense sérieusement à postuler à l'école des Beaux-Arts de Nantes : j'ai quelques idées visuelles à exploiter.

A nos pinceaux !!

Chacun ayant réussi à donner son avis et à exprimer ses compétences respectives, nous avons pu produire une fresque commune, conceptuelle et volontairement naïve sur le message à transmettre : tous ensemble vers une même direction, certains plus rapidement que d'autres, certains pays leaders et d'autres suiveurs.

Comment peindre en 30 minutes l'Europe en 2050 ?

Un autre challenge nous a été proposé : représenter sous forme picturale l'Europe en 2050.

Deux problèmes majeurs s'offraient à moi : mon aversion pour l'art plastique, et l'incapacité du groupe à se rejoindre sur une idée commune.

Des grandes feuilles nous ont été distribuées ; chacun devait pondre son oeuvre. Mais très rapidement, Josiane a soumis l'idée de fresque une fresque commune, idée aussitôt approuvée par tous, car elle paraissait plus facile et plus conviviale.

avant de tremper nos pinceaux, un petit rappel historique s'imposait afin de faire la liste des 28 pays européens actuels.





Le plus difficile a ensuite été de trouver une idée commune...

De retour à la maison : je m'inscris !

Ma décision fut prise en arrivant à l'aéroport : en rentrant à la maison, je regarderai sur internet les clubs de flamenco de ma ville.
D'ici là, je vais continuer à regarder le s photos et les vidéos des grands spécialistes de cette danse magnifique.
Mon jugement préconçue de cette danse s'est totalement modifié : je n'ai plus peur de danser devant les autres, car tout le monde autour de moi est au même niveau. Quand on danse, on est concentré sur les mouvements et on oublie le regard des autres.

Grâce à cette expérience, je me suis rendu compte que je suis capable de m'adapter à des situations qui me paraissaient stressantes.et d'y prendre du plaisir.

En piste !

Après une démonstration de Maria, c'est à nous d'enflammer la piste.
Première réaction positive : en découpant la chorégraphie, ce n'est pas si difficile de mémoriser les enchaînements et les pas.
Seconde réaction : comme tout le monde est au même niveau (niveau zéro), on n'est pas si ridicule car tout le monde rencontre les mêmes difficultés.





Troisième réaction : nous avons eu des explications concernant le fort impact culturel de cette danse, d'un point de vue historique notamment. Dans l'aspect psychologique, il faut savoir que le flamenco symbolise l'impossible séduction entre homme et femme. J'ai ainsi pu observer toute la conviction dans la démonstration de Maria et de son partenaire : les mouvements, les regards, les gestes veulent témoigner d'un sentiment intense et unique. Nous nous éloignons progressivement du cliché de carte postale.

Le Flamenco, un challenge !!

Avant de prendre ma première leçon de flamenco, j'avais comme idée préconçue :





Une belle brune, sensuelle, dans une robe rouge à froufrous et une fleur dans les cheveux. Je ne me sentais pas à à la hauteur de ce challenge, et j'étais terriblement anxieuse de devoir danser devant tout le monde. En plus je n'ai pas le sens du rythme, et je n'écoute que de la techno...